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Base des déportés-résistants

Le Service historique de la Défense (SHD) conserve un fond très important de dossiers individuels concernant les victimes de la répression nazie, notamment ceux concernant les déportés de la résistance.

Créé en 1948, le titre de déporté de la résistance (ou déporté résistant) a été établi par le ministère des Anciens combattants et victimes de guerre pour honorer ceux qui, durant la Seconde Guerre mondiale, ont accompli des actes de résistance qui ont directement entraîné leur arrestation par l’occupant nazi, puis leur déportation dans des camps de concentration. Il ne suffit donc pas d’avoir appartenu à la résistance et d’avoir été déporté pour obtenir ce titre ; le lien de causalité entre l’arrestation, la déportation et l’activité de résistance doit être patent.

Ces dossiers concernent des survivants de la déportation pour l’essentiel. La plupart des archives concernant les déportés de la résistance décédés dans les camps sont conservés dans la sous-série dite des « morts en déportation ».

SUISSE – Réfugiés civils et frontière genevoise – Listes nominatives – Deuxieme Guerre Mondiale

Les listes, téléchargeables ci-dessous, contiennent les nom(s), prénom(s), date de naissance et nationalité(s) de plus de 25’000 personnes contrôlées à la frontière franco-genevoise durant la Deuxième Guerre mondiale. Le point commun de toutes ces personnes est d’avoir été enregistrées par l’un ou l’autre des services chargés du contrôle de la frontière. Ces personnes sont essentiellement des réfugiés civils ou militaires qui ont tenté d’entrer en Suisse par Genève, qu’elles aient été ensuite accueillies ou refoulées. Ces listes contiennent aussi les noms de personnes qui sont sorties volontairement du territoire helvétique par Genève. Elles mentionnent également les noms de 2103 citoyens helvétiques rentrant de l’étranger en raison du conflit.


Liste complète – Complete list

Les dossiers des mineurs du Nord-Pas-de-Calais

Une nouvelle base de données issue du site des Archives Nationales du Monde du Travail est désormais pleinement intégrée à Geneanet, en accès totalement libre et gratuit. Elle concerne les dossiers individuels des mineurs de fond du Nord-Pas-de-Calais. Ces dossiers, au nombre de 136 000, concernent tous les mineurs nés avant 1900 et ayant travaillé pour des compagnies privées ayant exploité le charbon avant 1946. Ils concernent les mines de Aniche et L’Escarpelle, Béthune, Carvin-Meurchin et Lens, avec également quelques dossiers concernant des mineurs nés après 1900 pour la Compagnie des mines de Courrières et de la Société des mines de Dourges.

Accès base Geneanet

Accès base sur le site d’origine ANMT

AD Charente (16) – Les  » Enfants de la Charente morts pour la France : 1914-1918 « 

Ce fonds constitue un don de M. Esclafer en octobre 1961, versé par la Société Archéologique et Historique de la Charente aux Archives départementales en 1993. Les  » Enfants de la Charente morts pour la France : 1914-1918  » sont des listes alphabétiques, avec grades, établies par les communes à la demande du préfet en 1926.

Rechercher dans la base patronymique des douanes

Cette base répertorie plus de 100 000 noms d’agents des douanes des brigades et bureaux en poste du 18e au 20e siècle dans différentes directions de France.
Les registres du personnel conservés par le musée sont dépouillés depuis 1984. Grâce à l’aide de bénévoles généalogistes, le centre de documentation a pu développer son fichier patronymique pour répondre aux nombreuses demandes de recherche. Cette base n’est en aucun cas exhaustive, en effet, l’ensemble des registres n’est pas encore dépouillé, et le musée ne conserve qu’une sélection de ces archives.

guide numérique des sources sur la population européenne en Algérie (1830-1962) par le Centre Roland Mousnier

Le Centre Roland Mousnier, qui travaille notamment sur la question de la construction des identités en contexte colonial, publie un guide numérique sur les Européens en Algérie (1830-1962).

Outre les Français venus de métropole, la population européenne en Algérie est constituée d’immigrants essentiellement originaires du bassin méditerranéen (Espagne, Italie), qui ont cohabité avec les Algériens jusqu’à l’exode de 1962.

L’histoire de la cohabitation de ces différents groupes de population, comme celle de la construction d’éventuelles identités communes, est encore mal connue, malgré la richesse des sources disponibles dans les services d’archives publiques : le guide en dresse l’état des lieux.