Ce projet a pour but de numériser, puis d’indexer, l’état civil régimentaire de la Première Guerre mondiale. Cette source, peu connue, permet de connaitre dans certains cas les causes exactes du décès d’un soldat sur le front.
Durant le premier conflit mondial, des registres d’état civil sont tenus sur le terrain par les officiers des corps d’armée, divisions, régiments, bataillons et autres unités engagées dans le combat, ainsi que par les ambulances et hôpitaux militaires, sur l’ensemble des théâtres d’opérations (en France mais aussi en Allemagne, Belgique, Grèce et Turquie). Les derniers volumes sont clos, bien après la fin des hostilités, en 1927.
On trouve généralement plusieurs registres pour chaque unité. À la fin du conflit, ces documents sont confiés au Ministère des Anciens combattants et ont été, par la suite, versés aux Archives nationales.
Y sont essentiellement portés les actes de décès des militaires morts en mobilisation. Le décès ne résulte pas toujours des suites des blessures reçues au combat. Les morts par accident et suicide sont également enregistrées, sans la mention « mort pour la France ».
Les actes de décès fournissent généralement les informations suivantes :
- la date, l’heure et le lieu du constat.
- les nom, prénoms, grade, numéro de matricule, affectation, date et lieu de naissance du soldat.
- le dernier domicile connu.
- le lieu, la date, l’heure et les causes du décès.
- l’identité des parents.
- l’identité et les signatures de l’officier et des témoins ayant constaté le décès.
À la fin de certains volumes, il est possible de trouver d’autres actes d’état civil, concernant notamment des mariages et reconnaissances d’enfants naturels.
voir archives nationales