Archives de catégorie : 1939-1945

Archives Diplomatiques – TUNISIE : Registres matricules de la classe 1905 à 1921 Tables Alphabétiques de 1905 à 1940

Les registres matricules des états signalétiques et des services des appelés français du protectorat tunisien proviennent du Bureau central des archives administratives militaires (BCAAM) à Pau, qui reverse chaque année au Centre des Archives diplomatiques de Nantes les registres de Tunisie et du Maroc 70 ans après leur établissement.

Base de données des Justes parmi les Nations

En 1963, Yad Vashem s’est lancé dans un projet mondial pour rendre hommage aux Justes parmi les Nations qui ont risqué leur vie pour sauver des Juifs pendant l’Holocauste. Il s’agit d’une tentative unique et sans précédent des victimes d’honorer des individus au sein des nations des auteurs, des collaborateurs et des spectateurs, qui se sont tenus aux côtés des victimes et ont agi en contraste frappant avec le courant dominant d’indifférence et d’hostilité qui a prévalu dans la période la plus sombre de l’histoire.

Récits d’internés et de déportés

Dans le cadre d’un partenariat avec les Archives nationales, l’Equipex Matrice a réalisé des relevés nominatifs à partir de témoignages d’internés et de déportés conservés au sein de la sous-série 72AJ (archives du Comité d’histoire de la Deuxième Guerre mondiale). Au printemps 2018, une équipe a procédé au dépouillement des parties « Internement » (72AJ/278 à 289) et « Camps [de déportation] et prisons » (72AJ/317 à 338) en salle de lecture de Pierrefitte-sur-Seine. Au total, 1 298 témoignages ont été inventoriés.

Base des déportés-résistants

Le Service historique de la Défense (SHD) conserve un fond très important de dossiers individuels concernant les victimes de la répression nazie, notamment ceux concernant les déportés de la résistance.

Créé en 1948, le titre de déporté de la résistance (ou déporté résistant) a été établi par le ministère des Anciens combattants et victimes de guerre pour honorer ceux qui, durant la Seconde Guerre mondiale, ont accompli des actes de résistance qui ont directement entraîné leur arrestation par l’occupant nazi, puis leur déportation dans des camps de concentration. Il ne suffit donc pas d’avoir appartenu à la résistance et d’avoir été déporté pour obtenir ce titre ; le lien de causalité entre l’arrestation, la déportation et l’activité de résistance doit être patent.

Ces dossiers concernent des survivants de la déportation pour l’essentiel. La plupart des archives concernant les déportés de la résistance décédés dans les camps sont conservés dans la sous-série dite des « morts en déportation ».

SUISSE – Réfugiés civils et frontière genevoise – Listes nominatives – Deuxieme Guerre Mondiale

Les listes, téléchargeables ci-dessous, contiennent les nom(s), prénom(s), date de naissance et nationalité(s) de plus de 25’000 personnes contrôlées à la frontière franco-genevoise durant la Deuxième Guerre mondiale. Le point commun de toutes ces personnes est d’avoir été enregistrées par l’un ou l’autre des services chargés du contrôle de la frontière. Ces personnes sont essentiellement des réfugiés civils ou militaires qui ont tenté d’entrer en Suisse par Genève, qu’elles aient été ensuite accueillies ou refoulées. Ces listes contiennent aussi les noms de personnes qui sont sorties volontairement du territoire helvétique par Genève. Elles mentionnent également les noms de 2103 citoyens helvétiques rentrant de l’étranger en raison du conflit.


Liste complète – Complete list