Archives de catégorie : Détenus

Récits d’internés et de déportés

Dans le cadre d’un partenariat avec les Archives nationales, l’Equipex Matrice a réalisé des relevés nominatifs à partir de témoignages d’internés et de déportés conservés au sein de la sous-série 72AJ (archives du Comité d’histoire de la Deuxième Guerre mondiale). Au printemps 2018, une équipe a procédé au dépouillement des parties « Internement » (72AJ/278 à 289) et « Camps [de déportation] et prisons » (72AJ/317 à 338) en salle de lecture de Pierrefitte-sur-Seine. Au total, 1 298 témoignages ont été inventoriés.

Base des déportés-résistants

Le Service historique de la Défense (SHD) conserve un fond très important de dossiers individuels concernant les victimes de la répression nazie, notamment ceux concernant les déportés de la résistance.

Créé en 1948, le titre de déporté de la résistance (ou déporté résistant) a été établi par le ministère des Anciens combattants et victimes de guerre pour honorer ceux qui, durant la Seconde Guerre mondiale, ont accompli des actes de résistance qui ont directement entraîné leur arrestation par l’occupant nazi, puis leur déportation dans des camps de concentration. Il ne suffit donc pas d’avoir appartenu à la résistance et d’avoir été déporté pour obtenir ce titre ; le lien de causalité entre l’arrestation, la déportation et l’activité de résistance doit être patent.

Ces dossiers concernent des survivants de la déportation pour l’essentiel. La plupart des archives concernant les déportés de la résistance décédés dans les camps sont conservés dans la sous-série dite des « morts en déportation ».

Le Mémorial de la Déportation des Juifs de France de Serge Klarsfeld

La version en ligne du Mémorial de la Déportation des Juifs de France consiste en un site internet bilingue (français/anglais) d’accès libre, doté d’un moteur de recherche interactif. Ce site permet des recherches croisées sur tous les champs. Construit sur la base du dernier Mémorial publié par Serge Klarsfeld en 2012, et mis à jour périodiquement, il apporte de nouveaux compléments, corrections et références vers d’autres ressources en ligne. Cliquez ici pour entamer une recherche.

Tome 1 + Additif

index alphabétique des convois

Autres ouvrages

Dossiers individuels des déportés et internés résistants : AC21P (SHD CAEN)

Les dossiers individuels des résistants, internés et déportés ayant obtenus la mention « Mort pour la France et les dossiers individuels des « personnes déplacées » au cours de la Seconde Guerre mondiale, à savoir les déportés, les prisonniers de guerre, les requis au titre du Service du Travail Obligatoire en Allemagne sont conservés par le Ministère de la Défense à Caen

Nouveauté : JewishGen rajoute 101 500 sources à sa base de données

l’organisation Kamp Westerbork a permis à JewishGen d’ajouter plus de 101 500 enregistrements à la base de données sur l’Holocauste JewishGen. Les documents sources originaux proviennent de l’Oorlogsarchief Rode Kruis, du NIOD, du Stadsarchief Amsterdam, du Stadsarchief Rotterdam, de Drents Archief et de Gemeente Midden-Drenthe, ainsi que d’autres archives locales et régionales.

Liste des personnes des deux sexes : arrêtés et détenues dans les différentes prisons de Paris ; tant pour crimes de conspiration, que pour vols faits aux Tuileries, dans la journée du 10 août 1792, jusqu’au 2 septembre ; avec la date de leur emprisonnement ; une partie des détails de leurs professions, les sortes de vols qu’ils ont commis ; les noms des commissaires [sic], juges de paix et autres personnes qui les ont fait conduire ès-dites prisons, et de ceux qui ont été mis en liberté ; terminée par une liste générale de tous les Suisses qui ont survecu à la journée du 10 ; leur âges ; les différents grades qu’ils occupoient dans ce corps, et leurs années de service ; ouvrage soigné avec le plus grande exactitude

Liste des personnes des deux sexes : arrêtés et détenues dans les différentes prisons de Paris ; tant pour crimes de conspiration, que pour vols faits aux Tuileries, dans la journée du 10 août 1792, jusqu’au 2 septembre ; avec la date de leur emprisonnement ; une partie des détails de leurs professions, les sortes de vols qu’ils ont commis ; les noms des commisaires [sic], juges de paix et autres personnes qui les ont fait conduire ès-dites prisons, et de ceux qui ont été mis en liberté ; terminée par une liste générale de tous les Suisses qui ont survecu à la journée du 10 ; leur âges ; les différens grades qu’ils occupoient dans ce corps, et leurs années de service ; ouvrage soigné avec le plus grande exactitude

Fichier PDF – Liste des prisonniers du Bagne de Sedan 1917-1918

Le château fort de Sedan, le plus grand d’Europe et vestige du moyen âge, a été transformé à la fin de la guerre par les Allemands en camp d’internement pour les civils. Dans les Ardennes et en Belgique occupée, les Allemands mettent rapidement en place des bataillons de travail. Certains civils, de 14 à 60 ans, sont ainsi réquisitionnés de force. Pour les récalcitrants, l’occupant installe en janvier 1917 une vaste prison au sommet de la citadelle, un camp dans l’enceinte du château fort, un camp rapidement surnommé « le bagne » par la population

Liste des prisonniers du Bagne de Sedan 1917-1918

Liste des prisonniers du Bagne de Sedan de juin à décembre 1917 

Bibliotheque du Centre de ressources sur l’histoire des crimes et des peines (CRHCP) de l’École nationale d’administration pénitentiaire (ENAP)

Le portail de la bibliothèque numérique de l’Énap (Agen – France) permet de découvrir des ressources numériques rares ou précieuses sur l’histoire des peines et des crimes : livres, articles de revues, photographies, plans, gravures… Au total, ce sont plus de 36 500 documents du 17e au 20e siècles qui sont accessibles en quelques clics.

Affaires judiciaires – la bande de « Cartouche » 1721-1724 : liste des accusés, renseignements sur chacun d’eux ; correspondance administrative et judiciaire.

Louis Dominique Garthausen, dit Cartouche (aussi appelé Bourguignon, Petit ou Lamarre), né en 1693 et mort le 28 novembre 1721, est un brigand puis un chef de bande ayant surtout sévi à Paris, durant la Régence de Philippe d’Orléans.

Arrêté et condamné à mort, à la suite de la dénonciation de l’un de ses comparses, il est soumis à la question, mais garde alors le silence. Il meurt roué en Place de Grève, en ayant pu bénéficier d’un retentum. Cette exécution sera suivie de l’arrestation de quelques centaines de complices supposés, dont plus de soixante-dix seront condamnés à mort – par le moyen de la roue ou par pendaison –, de la fin de l’année 1721 et jusqu’en 1723 au moins ; d’autres seront condamnés aux galères, au bannissement ou à l’internement.

Affaires judiciaires. liste des accusés, renseignements sur chacun d’eux ; correspondance administrative et judiciaire.
Date d’édition : 1721-1724

Crimino Corpus : Les relégués internés au pénitencier de Saint-Jean-du-Maroni en Guyane française

Ce recensement des relégués internés au pénitencier de Saint-Jean-du-Maroni en Guyane française repose sur le dépouillement des registres d’écrou de la relégation conservés aux Archives nationales d’outre-mer. Ces registres indiquent les entrées de tous les relégués enregistrés à leur arrivée à Saint-Jean-du-Maroni. Ces registres ne recensent donc pas le nombre de condamnations à la relégation prononcées par les tribunaux mais uniquement les arrivées à Saint-Jean-du-Maroni de tous les individus condamnés à la relégation. Ils prennent en compte les relégués métropolitains ou des colonies débarqués au bagne guyanais ainsi que les transportés condamnés également à la relégation et les libérés du bagne ou civils présents sur le territoire guyanais condamnés à la relégation.