Archives de l’auteur : admin

Disparus de l’armée de terre de la République espagnole (1936-1939)

La base de données recueille les noms des personnes qui ont appartenu à l’armée de la République pendant la guerre civile espagnole, ont été à l’origine du droit de recevoir une pension en cas de décès, de disparition ou d’inutilité. Outre le nom, la ou les professions déclarées apparaissent ainsi que les données de localisation du document dont l’information a été extraite et de la documentation complémentaire. Si vous souhaitez reproduire le document, vous pouvez utiliser le formulaire qui apparaît dans la dernière colonne de la réponse à chaque requête formulée.

SIDBRINT: Mémoire historique et Brigades Internationales

SIDBRINT (Système d’information numérique sur les Brigades internationales) est un site Web
de l’Université de Barcelone qui traite de la récupération de la mémoire historique des Brigades internationales.Son objectif est de donner de la visibilité aux volontaires internationaux venus défendre la République. Pour cette raison, trois bases de données connexes ont été créées : une pour les brigadiers, une pour les sources documentaires et une pour l’encadrement militaire.

Archives des Brigades Internationales

Le fonds 545 des archives du RGASPI regroupe six sous-fonds aux contenus très différents. Les trois premiers rassemblent la production administrative, politique et militaire des Brigades internationales entre 1936 et 1939. Le quatrième concerne les ex-brigadistes et les étrangers venus d’Espagne internés à partir de 1939 dans les camps français. Le cinquième est un corpus photographique. Le sixième, le plus volumineux, rassemble les dossiers individuels des volontaires et le fruit d’une large enquête sur les étrangers ayant été en Espagne pendant la guerre civile. En somme, il s’agit de plus de 3 325 dossiers, dont la taille varie du feuillet à plusieurs milliers de pages

Les marchés de la guerre (1914-1918)

Ce site présente des fonds exceptionnels sur les marchés de guerre (1914 -1918) conservés par le Service des archives économiques et financières (SAEF). Ces fonds sont issus des dossiers examinés par le jury national des marchés de guerre (1933 -1940). Ils apportent des éclairages inédits sur l’activité économique pendant la première guerre mondiale, tant à l’échelle nationale qu’à l’échelle départementale.

Continuer la lecture

Récits d’internés et de déportés

Dans le cadre d’un partenariat avec les Archives nationales, l’Equipex Matrice a réalisé des relevés nominatifs à partir de témoignages d’internés et de déportés conservés au sein de la sous-série 72AJ (archives du Comité d’histoire de la Deuxième Guerre mondiale). Au printemps 2018, une équipe a procédé au dépouillement des parties « Internement » (72AJ/278 à 289) et « Camps [de déportation] et prisons » (72AJ/317 à 338) en salle de lecture de Pierrefitte-sur-Seine. Au total, 1 298 témoignages ont été inventoriés.

Recensement des engagés et appelés des anciennes colonies françaises – archives matriculaires (1866-1918)

La série B des fonds étrangers regroupe l’ensemble des sous-séries correspondant aux départements de l’Algérie « française » (Alger, Oran, Constantine), aux deux protectorats qu’étaient la Tunisie et le Maroc, ainsi qu’aux seize anciennes colonies sub-sahariennes (Madagascar, Djibouti, Sénégal, Mauritanie, Soudan, Burkina, Guinée, Côte d’Ivoire, Bénin, Niger, Afrique Équatoriale Française (AEF), Moyen Congo, Gabon, Centre Afrique, Tchad et Cameroun). Chaque entité géographique disposait d’un service de recensement produisant ces propres registres, ce qui peut expliquer la forme diverse et variée que peuvent prendre ces archives matriculaires.

Ici, l’ensemble des registres ou feuillets nominatifs de contrôle (FNC) de ces dix-huit pays ou départements sont décrits. Ces sous-fonds sont le résultat des transferts de compétences des bureaux de recensement, après la décolonisation. Ils ont été confiés au soin du bureau central des archives administratives militaires (BCAAM) pour faire valoir des droits à pension ou à décoration.

Continuer la lecture

Base des déportés-résistants

Le Service historique de la Défense (SHD) conserve un fond très important de dossiers individuels concernant les victimes de la répression nazie, notamment ceux concernant les déportés de la résistance.

Créé en 1948, le titre de déporté de la résistance (ou déporté résistant) a été établi par le ministère des Anciens combattants et victimes de guerre pour honorer ceux qui, durant la Seconde Guerre mondiale, ont accompli des actes de résistance qui ont directement entraîné leur arrestation par l’occupant nazi, puis leur déportation dans des camps de concentration. Il ne suffit donc pas d’avoir appartenu à la résistance et d’avoir été déporté pour obtenir ce titre ; le lien de causalité entre l’arrestation, la déportation et l’activité de résistance doit être patent.

Ces dossiers concernent des survivants de la déportation pour l’essentiel. La plupart des archives concernant les déportés de la résistance décédés dans les camps sont conservés dans la sous-série dite des « morts en déportation ».