Le musée de la résistance de Limoges a mis en place un nouvel outil dédié à la mise en ligne d’une partie des collections du musée de la Résistance au sein de son site internet le portail des collections du musée de la Résistance est consultable en accès direct sur
https://collections-resistance.limoges.fr/fr/
Il permet de montrer les collections conservées dans les réserves, non accessibles aux visiteurs, issues de domaines très variés .
Le Service historique de la Défense (SHD) conserve un fond très important de dossiers individuels concernant les victimes de la répression nazie, notamment ceux concernant les déportés de la résistance.
Créé en 1948, le titre de déporté de la résistance (ou déporté résistant) a été établi par le ministère des Anciens combattants et victimes de guerre pour honorer ceux qui, durant la Seconde Guerre mondiale, ont accompli des actes de résistance qui ont directement entraîné leur arrestation par l’occupant nazi, puis leur déportation dans des camps de concentration. Il ne suffit donc pas d’avoir appartenu à la résistance et d’avoir été déporté pour obtenir ce titre ; le lien de causalité entre l’arrestation, la déportation et l’activité de résistance doit être patent.
Ces dossiers concernent des survivants de la déportation pour l’essentiel. La plupart des archives concernant les déportés de la résistance décédés dans les camps sont conservés dans la sous-série dite des « morts en déportation ».
Les Archives départementales du Puy-de-Dôme ont dressé en 2021 un relevé des rues, squares, stades et autres lieux publics portant des noms de résistantes, résistants, prisonniers et victimes de guerre puydômois durant la Seconde Guerre mondiale.
Cet outil permet de consulter leur fiche biographique et de localiser les espaces publics qui perpétuent leurs mémoires.
Non exhaustif, il a vocation à se développer au fur et à mesure des travaux sur les fonds d’archives menés par les archivistes. Ce recensement et le contenu des fiches biographiques sera aussi enrichi par un travail collaboratif de nos lecteurs.
Sources : Archives départementales de la Somme
Cote/Cotes extrêmes 31FI1
Etat nominatif des pompiers blessés du 19 au 26 août 1944 et états nominatifs de la « sécurité parisienne » – Archives résistance des Pompiers de Paris sous l’occupation
Archives du Comité d’histoire de la Deuxième Guerre mondiale — Résistance intérieure : mouvements, réseaux, partis politiques et syndicats
Guide des sources « La Résistance en Pas-de-Calais, 1940-1945 »
La rédaction de ce guide des sources s’est effectuée dans le cadre d’une mission de stage portant sur la mémoire de la Résistance dans le Pas-de-Calais par la valorisation de ses archives publiques et privées.
